Les aventures délirantes de Bambou et Robinson : page 5

Publié le 29 Décembre 2012

 

Bambou et Robinson sont à l’auberge devant le lac, et préparent leurs chevaux :

- Ceux dont la conscience était la plus fermée, bloquaient l’accès de la lampe aux autres, Note Robinson.

- C’est vrai, Concède Bambou.

- Vous partez déjà ! ? Demande la jeune fille, Alicia les voyant empaqueter leurs affaires. Emmenez-moi avec vous ! Je dois permettre à d’autres d’accéder à la lampe.

Robinson la prévient.

- Nous allons à Amphipolis, la route est longue.

- Je vous suivrai à l’autre bout du monde.

Robinson l’aide alors à monter en croupe derrière lui.

 

Ainsi s’achève l’histoire de la lampe de cristal, libérée de l’inconscience du progrès.

Marchons ! Lance Gabrielle, avançons avec eux ! Tous les trois éveillés à la vie et aux autres. Aveuglés par la douce beauté du paysage, nos héros parcourent ses joyaux comme si c’était la première fois. Nous savons tous très bien que nous ne l’apprécions jamais à sa juste valeur. Marchons ! Le chemin est long, mais il en vaut la peine.

Gabrielle marque une pause. Lila et les deux plus jeunes, dorment depuis longtemps, mais l’aîné à tout écouté.

- Où se trouve cette lampe en réalité ?

- Elle se trouve dans ton cœur, mais cette histoire raconte surtout comment une seule personne portant cette pleine conscience peut éclairer les autres.

- Bravo tata Gaby !!

- Maintenant va te reposer un peu avant que le soleil se lève, il ne reste plus longtemps.

L’adolescent la serre tendrement dans ses bras, et va se coucher.

Gabrielle va s’allonger dans la pièce à côté, et comme souvent dans ces moments de calme et de sérénité, elle sent Xéna à ses côtés.

- Tu es mon seul joyau, Lui dit-elle, Ma seule raison de vivre.

Elle sent la main de son âme-sœur serrer la sienne, et s’endort rapidement, aidée par ce contact.  

Gabrielle se lève tôt le lendemain, malgré la nuit courte qu’elle a passée. Elle embrasse sa sœur et les enfants de sa nièce Sarah, et quitte Poteidaia sur son cheval bai clair. Elle les salue longtemps de la main jusqu’à les voir disparaitre complètement.

 

 

 3ème partie : l’amour

 

 

Lors de la pause de midi, Gabrielle songe à l’amour, la troisième partie de son récit, mais ne sait pas comment la commencer. Sa plume sèche au-dessus du parchemin. Elle repense soudain à Xéna. Elle serait sûrement allée pêcher au ruisseau à côté.

Gabrielle sourit tendrement à cette idée. Son amie était une championne à ce sport. Elle avait une technique bien particulière, et même si Gabrielle n’aime pas que l’on torture des créatures vivantes, la seule vision de Xéna, brandissant triomphalement deux énormes poissons, retenus à la verticale avec ses poings enfoncés dans leur bouche, l’amuse. Elle aime la faire revivre à la moindre occasion.

Je n'ai pas jugé utile de préciser que Gabrielle porte les cendres de Xéna en bandoulière à son côté, car c'est trop évident pour moi. Presque autant que l'amour l'est pour Gabrielle, voilà pourquoi elle ne le voit pas. Il n'y a pas d'autre endroit au monde où Xéna aurait voulu savoir ses cendres, car comme elle le disait si bien, il n'y a qu'un lieu qu'elle ne quittera jamais : le cœur de Gabrielle.                  

Cette dernière reprend la route après avoir roulé le parchemin, un peu découragée de ne pas avoir pu écrire une seule ligne. Elle réalise soudain une chose, et s'arrête près d'un ruisseau dont le chant harmonieux constitue la meilleure source d'inspiration pour elle. Elle repense à une phrase de Xéna une fois après qu'elles aient battu un nouveau protégé d'Arès, le dieu de la guerre, aidées par quelques meurtriers que Xéna avait formés quand elle flirtait encore avec son côté sombre :

- Tu es Gabrielle, barde, princesse amazone, meilleure amie. Personne ne t'a forgée telle que tu es, c'était déjà en toi. La question est : qui serai-je sans toi ?

Gabrielle croyant tellement en la bonté humaine avait répondu que son amie serait devenue quelqu'un de bien malgré tout, mais Xéna en doutait sérieusement.

Les larmes montent aujourd'hui aux yeux de Gabrielle en y repensant. Elle se dit que Xéna avait sûrement décidé de changer pour de bon et que leur rencontre a pu être déterminante pour l'aider à affirmer sa décision.

Forte de ces réflexions, elle écrit le reste de la journée.

Le soir, elle se rend dans un village voisin où elle doit raconter des histoires. Le chef l'introduit ainsi dans une pièce bondée de monde:

- Ce soir, nous avons l'honneur, la chance de recevoir le grand, l'illustre, barde de Poteidaia !!!

Quand elle dit une histoire, Gabrielle oublie tout : la foule, le froid, la faim, totalement plongée dans ce qu’elle raconte.

 - Bambou et Robinson sont deux amis de longue date, commence-t-elle sans se presser, Ils sont totalement dévoués l’un à l’autre, à la vie à la mort et rien ne semble pouvoir les séparer. Un jour, ils arrivent dans un village, et voient un jeune homme déprimé sur le bord du chemin.

 - Que t’arrive-t-il ? Demande Bambou.

 - Ce serait trop long à raconter, Dit le jeune homme, découragé.

Bambou descend de cheval, et s’assoit près de lui.

- Essaie toujours. Vas-y.

- Très bien, comme tu voudras, Et il lui raconte cette histoire, Un jour, je rencontre un jeune homme euphorique. Je lui demande ce qui lui arrive, il me dit qu’il est amoureux. Je lui demande de qui, et il me fait le plus exquis récit au monde.

- Ecoute-bien, Me dit-il, il y a quelques années, j’étais désespéré, et un jour, me voilà comblé, tellement que je ne me souviens plus de mon état d’avant, car la vie est comme ça, elle peut effacer notre tristesse en nous offrant le plus précieux joyau au monde : l’amour.

 

 

LA FEMME DANS UN ECRIN D’OR

 

Je la vois un matin pour la première fois. Elle dort, enveloppée dans un drap de velours blanc.

Sa peau lisse sent le coquelicot fleuri, ses cheveux sont tressés d’une natte appliquée.

Ses cheveux soyeux accentuent la grâce et la douceur miroitant dans ses yeux, éclairés par un léger sourire, sur ses lèvres, discrètes et parfaitement bien dessinées.

Ses yeux couleur noisette, laissent mieux voir, quand ils sont fermés, des cils, tout aussi discrets.

Ses mains tombent sur les draps, elles sont si frêles que l’on craint de les briser.

Tout en elle aspire à la grâce et à la beauté.

La fragilité liée à la petite taille de ses membres et de son corps, dissimule toute la force, la vitalité, l’énergie candide et pure qui se lit parfois dans ses yeux clignotants.

Une sagesse intemporelle émane de son ombre svelte, je puis le dire, mon ami car ces choses-là ne s’oublient pas.

Je rêve hélas devant sa vitrine en or massif, dans l’immense château du Duc de Mordoré, feu le père de cette beauté.  

Je me demande pourquoi mon père m’a emmené la voir un jour : quelle idée saugrenue !

Son père à elle cherche à la caser avec un jeune homme respectable.

L’heureux élu brisera cette cage en or massif, seulement avec des mots sincères, d’amour, dénué d’intérêt terrestre.

On se demande quel homme serait capable de cela.

Aucun à l’évidence, sinon, il ne la désirerait pas, et sans désir, que resterait-il de l’amour qu’il lui doit :

- Si tu veux la posséder, parle-lui avec un détachement profond et dévoué, me balance mon père, fier de sa rhétorique.

Ce à quoi je réponds, sans savoir que je tiens la clé de la cage dorée.

- Sans vouloir la posséder, je l’aime bien malgré moi ! Cependant, devant elle, aucun son ne parvient à quitter mes lèvres.

Mon amour se vit par le feu du regard, il existe par sa seule présence, et se suffit ainsi.

J’ignore que la clé de la cage réside dans un amour qui ne s’exprime pas avec des mots, mais que je dois pourtant exprimer de la sorte pour le libérer.

Comment puis-je faire alors ?

Mon père me traîne chaque jour devant l’écrin, sans se décourager, avec une obstination maladive.

Il ébauche des plans farfelus et capiteux pour me faire parler devant elle. Mais n’arrive qu’à me faire dire des sornettes sans importance, dont elle parait pourtant se contenter, me répondant par un sourire complice ou ironique à l’égard de mon père.

Et un jour, il a une idée.

Une fois à la maison, il me pousse à noter mes sentiments sur un papier. Il le relit ensuite pour vérifier que je n’ai pas dressé une liste de courses sans intérêt, ni investissement.

Je suis censé lire le texte devant elle, mais le moment venu, les mots s’amassent dans ma gorge, la privant du moindre son. Au mieux, je bégaye des bribes de phrases par-ci, par-là.

Cela ne produit assurément pas l’effet escompté, mais divertit beaucoup ma bien-aimée.

Finalement, las de s’user à réfléchir, mon père décide, avec le consentement de son père à elle, de m’enfermer dans la salle du château où sévit la cage dorée.

Et je reste là dix jours, dix nuits, dix semaines, dix mois, dix années !

Nous finissons bien par parler, toute la nuit, tout le jour, toute la semaine, tout le mois, toute l’année. Mais de tout et de rien, comblés comme nous le sommes par cette promiscuité, nous ne demandons pas plus.

L’amour brise l’écrin par nos regards de feu, mais jamais aucun mot n’en témoigne l’aveu.

Nous sommes si comblés de juste nous regarder :

- La descendance n’est pas gagnée, assure mon père pour nous railler.

Et il a bien raison.

L’écrin ne se brise pas, car il ne lit pas dans les regards, il ne voit pas.

Alors nos pères décident de nous marier, elle toujours dans l’écrin.

Et quand je dis :

- Oui.  Il fissure, puis se brise. C’était aussi simple que cela.

 

 A la fin du récit, le jeune homme annonce.

 - Cela fait cinq ans maintenant qu’il m’a raconté cette histoire, et je n’ai toujours pas trouvé l’amour. Peut-être que ce n’est pas pour moi. Je n’y crois plus.

 - Il ne faut pas désespérer, Lui dit Bambou, Je pense qu’il ne faut pas fermer la porte à d’éventuelles rencontres. Il faut sortir, aller à des événements.

- Qu’en penses-tu ? Demande soudain le jeune homme à Robinson, occupé à aiguiser son épée.

- Je pense comme elle. Il doit bien y avoir un événement quelconque qui te permettrait de voir du monde.

- Oui, un bal doit avoir lieu, mais je ne suis pas invité.

 

Sur ce, je fais une parenthèse. Comment cela : je pense comme elle ?? Il était pourtant clair dès le début que Bambou était un garçon, mais depuis « la lampe de cristal » que je ne vous ai pas lue, jugeant le texte trop compliqué, il s’est avéré que non. Les auditeurs de Gabrielle ayant changé, elle n’a pas besoin de le préciser, mais moi, je suis bien obligée sinon je risque de vous perdre en route, ce qui serait fâcheux. Donc Bambou est une fille nous sommes d’accord ? Elle était déguisée, nous apprendrons plus tard pourquoi, maintenant elle ne l’est plus. Mais diable, où en étais-je ?

- Le bal !! S’exclame Louise, à cheval sur le pouf, ramené de Tunisie où elle est partie cet été avec son petit frère et ses parents.

Je répète alors.

- Oui, le bal, toujours surprise par la vivacité d’esprit de ces enfants, Donc…

 

- Je ne suis pas invité ! Lance le jeune homme, plus que découragé.

Sur ce, Robinson prend les devants.

- Laisse nous nous en charger.

Bambou confirme.

- Oui, fais lui confiance, quand il a une idée en tête, rien ne peut lui résister !

- Je suis sûr que tout ira bien, Note le jeune homme en se levant. Où devons-nous aller ?

- Tout d’abord, on va s’habiller, Déclare Bambou.

- Bien, allons-y.

Le jeune homme paraît prêt à tout.

Bambou l’emmène dans une friperie.

- Ne te fie pas aux apparences, ici on te taillera un costume sur mesure.

Il se laisse habiller sans broncher.

- Mais où est Robinson, ton ami ? Demande-t-il, enfilant des bottes noires étincelantes.

- Il sera là pour la soirée. Il te prépare un droit d’entrée. Il a grandi ici, il connait beaucoup de monde.

- Il me rappelle quelqu’un. Aurait-il un lien de parenté avec la belle Xéna, la terrible princesse guerrière ? 

- En quelque sorte, oui, Reconnaît Bambou, l’air mystérieux.

- Qui est cette fille là-bas ? Elle est arrivée avec vous. Et quel est cet étrange collier qu’elle porte autour du cou ?

- Tu es bien curieux…

- Perdican, dit le jeune homme.

- Perdican ? Hum je connais ce prénom, note tristement Bambou, Cette jeune fille s’appelle Alicia. Ce collier c’est la lampe de cristal.

- Quoi ? S’étonne-t-il, La fameuse lampe de cristal ??!!

- Oui, la fameuse lampe de cristal.

Il reste un long moment bouche bée.

- Et elle viendra à la soirée ?

- Alicia ? Je ne sais pas, Lance Bambou, les dévisageant l’un et l’autre, Peut-être, si tu l’invites !

Perdican, beau comme un sou neuf, dans ses habits brodés de soie, fait un tour chez le barbier. Quand il est bien coiffé, il s’approche d’Alicia, occupée à parler avec des habitants.

- Bonjour… Commence-t-il, rougissant.

Elle le dévisage sans détour.

- Bonjour.

- Je voudrais… Enchaîne-t-il timidement, Si vous êtes d’accord… Si ça ne vous dérange pas… Enfin…

Elle le contemple tendrement, rougissant à son tour, gênée par l’intensité de ses yeux bleus sur elle quand ils ne regardent pas ses pieds.           

- Oui ? Demande-t-elle, intriguée.

- Je veux vous proposer…

- Oui ? Appuie-t-elle pour l’encourager.

- Vous inviter à venir… Il avale difficilement sa salive, visiblement troublé… à un bal avec moi.

- Avec plaisir ! Lance-t-elle, Mais je dois m’habiller ! Elle a l’air horrifié, et détale, le plantant là.

Perdican reste un moment troublé.

- Oui, il faut s’habiller, Bredouille-t-il finalement, provocant l’hilarité de Bambou à côté.

Le soir, ils sont tous prêts. Bambou porte une majestueuse robe blanche et Robinson, un costume chic. Comme un vrai gentleman, il lui baise la main, et lui tend son bras. 

Elle y emboîte le sien, la mine resplendissante, et ils s’avancent vers l’une des maisons chic d’Amphipolis, Perdican aux talons.

Alicia déboule soudain comme une vedette, dans une somptueuse calèche. Elle porte une robe de princesse à crinoline, que l’éclat de la lampe fait briller de mille feux.

Robinson lui adresse un clin d’œil, et se précipite à son côté, déclamant :  

- Laissez passer la princesse de Clèves ! C’est l’une des invités !!! Ce jeune homme est son intendant, Lance-t-il sans se dégonfler, désignant Perdican, Je suis leur garde du corps, voici ma douce et tendre !!

Les gardes se lancent des œillades paniquées de chaque côté de l’entrée. Entre eux, un valet sue à grosses gouttes, déroulant sans succès, l’interminable parchemin de la liste d’invités, et ne les trouvant nulle part.

Pendant ce temps, les gardes hésitent encore à les laisser passer, mais Alicia joue tellement bien de son charme princier, qu’elle les déstabilise et les bluffe complètement, d’un air hautain qui ne tolère aucun refus.

Elle assoit son autorité d’un simple geste de la main, leur sommant de s’écarter, ce qu’ils font tout honteux, la tête basse, les joues en feu, pendant que le valet cherche encore leur nom, la mine décomposée.

Robinson en rajoute une couche, les fusillant du regard quand ils se plantent à nouveau devant eux sur un ordre du valet, désespéré.

Il pousse même le bouchon jusqu’à leur coller des soufflets.

- Vous n’avez pas honte de refuser ainsi l’accès à la princesse de Clèves ??!! Réprimande Robinson.

Les gardes, trop occupés à esquiver ses coups, en oublient de bloquer l’accès.

- Honte à vous !!! Renchérit Bambou en entrant, J’écrirai cela dans mes histoires, croyez-moi tout le monde le saura !!!

Les gardes se ramassent sur eux-mêmes, contrits.

Perdican les assomme au passage d’un sourire sardonique, et rentre, victorieux.

- Je croyais que tu devais nous avoir des entrées, Souffle discrètement Bambou une fois dans le vestibule.

- C’est vrai, mais ça n’a pas marché, objecte Robinson. Allez-vous amuser, moi je m’occupe des sbires, enchaîne-t-il, les introduisant dans une salle immense, bruyante et bondée de monde à en donner le tournis.

Robinson reste à l’écart pour avoir une vision d’ensemble pendant que les trois autres vont danser une bonne partie de la nuit.

Trop humiliés par ses soufflets, les sbires des lieux cherchent Robinson, oubliant les trois autres, trop soucieux de lui rendre la monnaie de sa pièce et plus s’ils le peuvent. La difficulté pour eux étant d’être discrets pour ne pas gâcher la soirée.

Robinson leur facilite les choses en se mettant à l’écart.

- Viens danser un moment ! L’invite gaiement Bambou, Allez, c’est trop sympa !!

- Je ne peux pas ! Lance Robinson, collant allègrement une beigne à un garde imprudent qui s’approche par derrière.

Le garde s’étale de tout son long. D’autres le rejoignent rapidement sur le sol, comme Robinson les congédie tous de la même manière en continuant la discussion.      

- Par contre, si tu pouvais me chercher à boire, je me déshydrate sans raison à une vitesse folle.

- Oui, c’est un vrai mystère ! Reconnaît Bambou, amusée, balançant à son tour une tarte à un garde avec la même facilité, Tu veux boire quoi ?

- Oh juste une citronnade, faut rester concentré.

- Ok, Dit Bambou, pivotant sur elle-même pour tourner les talons, elle expédie un garde plus loin, d’un coup de coude bien placé.   

- Nous avons réussi, Fait-elle remarquer bien plus tard à Robinson qui sirote sa boisson.

Elle parle des deux jeunes gens qui dansent sur la piste les yeux dans les yeux.

- Oui, rien de tel qu’une situation incongrue pour rapprocher deux êtres complètements différents !

- Ils ne peuvent plus se quitter !

Après avoir dansé jusqu’au lever du jour, le jeune homme les invite dans la maison qu’il partage avec sa sœur aînée et son beau-frère. Il leur présente ses invités que le couple accueille joyeusement.

Bambou et Robinson les saluent ensuite, et s’éloignent, suivis pas les jeunes gens.

- Merci pour tout ! Lance Alicia, C’est sûr, je vais rester ici. L’une de mes tantes n’habite pas loin, ajoute-t-elle, en regardant Perdican.

Bambou et Robinson se jettent un coup d’œil entendu.

- Oui, merci ! Souffle alors Perdican, Je ne pouvais pas rêver plus beau joyau !

Alicia rougit à ces mots.

Robinson et Bambou les embrassent tendrement, et poursuivent leur chemin jusqu’à une petite auberge.          

L’hôtesse reconnaît Bambou qu’elle salue chaleureusement, mais émet une certaine réserve en voyant Robinson.

Elle leur alloue finalement une chambre, en notant à quel point ils peinent à se tenir debout, usés par la fatigue, et ils dorment comme des loirs une bonne partie du jour.

 

Rédigé par Céleste

Publié dans #Nouvelles

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